Faut-il d’urgence baisser les taux en Europe ? Le cas de la zone euro n’est pas celui des États-Unis. Premièrement, la décélération de l’activité y est bien palpable. Deuxièmement, l’inflation se rapproche de sa cible des 2%. Troisièmement, l’exubérance boursière n’y a pas la même ampleur. Quatrièmement, certains États (au premier rang desquels la Grèce, l’Italie, la France et l’Espagne) sont en position encore très vulnérable en termes d’endettement, et...