Définition de preuve de travail

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Qu'est ce que la preuve de travail?



Proof-of-Work (PoW), preuve de travail est la méthode utilisée par certaines blockchains (chaînes de blocs) pour atteindre un consensus distribué.

Les systèmes de preuve de travail les plus largement utilisés sur les crypto-monnaies sont les protocoles SHA256, Scrypt, Ethash, Blake-256, CryptoNight, HEFTY1, Quark, SHA-3, scrypt-jane, scrypt-n, ou des combinaisons de certains d'entre eux.
Le processus de « Proof of Work » est appelé mining de crypto-monnaie. Les utilisateurs qui alloue des performances à un système de « Proof-of-Work » sont communément appelés les mineurs de crypto-monnaie.



Qu’est ce que la méthode Proof-of-Work (preuve de travail) ?



Pour définir la validation d’un nouveau bloc, une blockchain doit définir une méthode. Différentes méthodes existent. La preuve de travail consiste a réalisé des calculs mathématiques complexes en vue de valider un bloc, les transactions qui lui sont rattachées, et les transactions chiffrées de la chaîne de blocs précédente. Chaque mineur du réseau doit donc réaliser des calculs coûteux en énergie et en temps, c’est pour cela que le consensus de « Proof-of-Work » est considéré comme énergivore.

Chaque bloc est créé généralement à intervalle de temps régulier ; La difficulté de minage d’un bloc est donc fonction du nombre de participants au calcul, de leur puissance de hachage, de la taille des blocs et donc du nombre de transactions contenues dans ces blocs et de ceux de la chaîne de blocs précédente devant également être validée.

Lorsqu'un bloc est validé, le résultat est diffusé aux autres participants du réseau et la récompense de minage revient à l’utilisateur ayant validé ce bloc. Les modalités de récompense de la méthode Proof-of-Work sont définies à l’avance par le protocole de la crypto-monnaie. Cette récompense se présente comme de nouveaux jetons de la crypto-monnaie mis en circulation.


Avantages de la méthode Proof-of-Work (preuve de travail)



Etant donné que chaque bloc actuellement miné contient le hachage du bloc précédent, la méthode de « Proof-of-Work » offre une bien meilleure sécurité au réseau. La falsification d’un bloc est rendue difficile, si ce n’est pas impossible, car un mineur devrait alors éditer un bloc N qu’il n’est possible à éditer qu’en validant le bloc N+1 et contenant le chiffrement de la chaîne de bloc précédente N-1.



Inconvénients de la méthode Proof-of-Work (preuve de travail)



La validation de blocs via la preuve de travail nécessite de lourds calcul mathématiques extrêmement coûteux en énergie. L’impact écologique de cette méthode de validation est donc extrêmement négatif.

La récompense du « proof-of-work » n’est livrée qu’à la validation d’un bloc. La preuve de travail est donc génératrice d’inflation pour la crypto-monnaie. Les mineurs de la crypto-monnaie ont également un besoin pressant de revendre les jetons minés afin de couvrir leur frais électriques. Ceci aurait plutôt tendance à générer une dévaluation permanente du prix de la crypto-monnaie, là où d’autres solutions de validation de bloc fidélisent la conservation.

Enfin, la preuve de travail ne fidélise pas une validation équitable des blocs pour les mineurs de crypto-monnaies. En effet, les pools (fermes de minage) disposent d’une plus grande puissance de hachage et sont donc privilégiés. La difficulté de minage rend la preuve de travail de plus en plus compliquée et peu rémunératrice aux petits mineur de crypto-monnaie (ex : un particulier qui fait du mining avec un ASIC ou avec un RIG).

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