Facebook et Telegram espèrent réussir là où Bitcoin a échoué
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Certaines des plus grandes entreprises de messagerie Internet du monde espèrent réussir là où les start-ups de cryptomonnaie ont échoué en présentant aux consommateurs grand public le monde alternatif des pièces numériques.
Les groupes Internet, y compris Facebook, Telegram et Signal, prévoient de déployer de nouvelles crypto-monnaies au cours de la prochaine année, destinées à permettre aux utilisateurs d'envoyer de l'argent à des contacts sur leurs systèmes de messagerie, comme Venmo ou PayPal, qui peuvent traverser les frontières internationales.
Le projet le plus attendu mais secret est en cours sur Facebook. La société travaille actuellement sur une pièce que les utilisateurs de WhatsApp, dont Facebook est le propriétaire, pourraient envoyer instantanément à leurs amis et à leur famille, ont déclaré cinq personnes informées de cette initiative qui avaient requis l'anonymat en raison d'accords de confidentialité.
Le projet Facebook est suffisamment avancé pour que le géant des réseaux sociaux ait eu des discussions avec des bourses de crypto-monnaie sur la vente de la pièce Facebook aux consommateurs, a déclaré quatre personnes informées des négociations.
Telegram, qui compte environ 300 millions d'utilisateurs dans le monde, travaille également sur une pièce de monnaie numérique. Signal, un service de messagerie crypté populaire auprès des technologues et des défenseurs de la vie privée, a sa propre pièce en jeu. Il en va de même pour les plus grandes applications de messagerie en Corée du Sud et au Japon, Kakao et Line.
Les entreprises de messagerie ont une portée qui dépasse de loin les auteurs des crypto-monnaies antérieures. Facebook et Telegram peuvent mettre les portefeuilles numériques utilisés pour les cryptomonnaies à la portée de centaines de millions d'utilisateurs en un instant.
Tous les nouveaux projets visent un marché qui a déjà fait ses preuves auprès des consommateurs. Venmo a décollé aux États-Unis en facilitant l'envoi de paiements par téléphone. Et en Chine, de nombreux consommateurs utilisent le système de paiement qui fonctionne dans le très populaire système de messagerie WeChat.
«C’est à peu près ce qui se passe de mieux en matière de crypto à l’heure actuelle», a déclaré Eric Meltzer, cofondateur de Primitive Ventures, une société de capital-risque axée sur la crypto-monnaie. "Ils ont chacun leur avantage dans cette bataille, et il sera insensé de la regarder tomber."
Dans un communiqué, Facebook n'a pas directement abordé son travail sur une pièce de monnaie numérique. Les autres entreprises ont refusé de commenter leurs projets. La plupart d'entre eux semblent travailler sur des pièces numériques pouvant exister sur un réseau d'ordinateurs décentralisé, indépendant dans une certaine mesure des sociétés qui les ont créées.
À l'instar de Bitcoin, les nouvelles crypto-monnaies faciliteraient le transfert d'argent entre pays, en particulier dans les pays en développement, où il est difficile pour les citoyens ordinaires d'ouvrir des comptes bancaires et d'acheter des objets en ligne. Les conceptions actuelles qui sont discutées suppriment généralement le processus d’exploitation minière très gourmand en énergie sur lequel Bitcoin s'appuie.
Mais les entreprises de messagerie vont probablement faire face à de nombreux obstacles réglementaires et technologiques qui ont empêché le Bitcoin de se généraliser. L'absence d'autorité centrale sur les crypto-monnaies - un gouvernement ou une banque - les a rendues utiles pour les criminels et les fraudeurs, et la conception des réseaux informatiques qui les gèrent rend difficile la gestion d'un nombre important de transactions.
«Ils vont tous se heurter à ces mêmes types de limites technologiques», a déclaré Richard Ma, directeur général de Quantstamp, une société qui effectue des audits de sécurité pour les nouvelles crypto-monnaies.
Les sociétés consacrent des ressources importantes à leurs projets, alors même que les prix des crypto-monnaies ont chuté au cours de la dernière année.
Facebook compte plus de 50 ingénieurs travaillant sur son projet, ont déclaré trois personnes familiarisées avec cet effort. The Block, un site Web de l’industrie, suit de près le flux constant de nouvelles offres d’emploi pour le projet Facebook.
L’effort sur Facebook, dirigé par un ancien président de PayPal, David Marcus, a débuté l’année dernière après que Telegram ait réuni 1,7 milliard de dollars pour financer son projet de crypto-monnaie.
Facebook a été timide sur ce qu'il construit. L'équipe se trouve dans un bureau avec un accès séparé par carte-clé, empêchant ainsi les autres employés de Facebook d'entrer, d'après deux employés de Facebook.
Les groupes Internet, y compris Facebook, Telegram et Signal, prévoient de déployer de nouvelles crypto-monnaies au cours de la prochaine année, destinées à permettre aux utilisateurs d'envoyer de l'argent à des contacts sur leurs systèmes de messagerie, comme Venmo ou PayPal, qui peuvent traverser les frontières internationales.
Le projet le plus attendu mais secret est en cours sur Facebook. La société travaille actuellement sur une pièce que les utilisateurs de WhatsApp, dont Facebook est le propriétaire, pourraient envoyer instantanément à leurs amis et à leur famille, ont déclaré cinq personnes informées de cette initiative qui avaient requis l'anonymat en raison d'accords de confidentialité.
Le projet Facebook est suffisamment avancé pour que le géant des réseaux sociaux ait eu des discussions avec des bourses de crypto-monnaie sur la vente de la pièce Facebook aux consommateurs, a déclaré quatre personnes informées des négociations.
Telegram, qui compte environ 300 millions d'utilisateurs dans le monde, travaille également sur une pièce de monnaie numérique. Signal, un service de messagerie crypté populaire auprès des technologues et des défenseurs de la vie privée, a sa propre pièce en jeu. Il en va de même pour les plus grandes applications de messagerie en Corée du Sud et au Japon, Kakao et Line.
Les entreprises de messagerie ont une portée qui dépasse de loin les auteurs des crypto-monnaies antérieures. Facebook et Telegram peuvent mettre les portefeuilles numériques utilisés pour les cryptomonnaies à la portée de centaines de millions d'utilisateurs en un instant.
Tous les nouveaux projets visent un marché qui a déjà fait ses preuves auprès des consommateurs. Venmo a décollé aux États-Unis en facilitant l'envoi de paiements par téléphone. Et en Chine, de nombreux consommateurs utilisent le système de paiement qui fonctionne dans le très populaire système de messagerie WeChat.
«C’est à peu près ce qui se passe de mieux en matière de crypto à l’heure actuelle», a déclaré Eric Meltzer, cofondateur de Primitive Ventures, une société de capital-risque axée sur la crypto-monnaie. "Ils ont chacun leur avantage dans cette bataille, et il sera insensé de la regarder tomber."
Dans un communiqué, Facebook n'a pas directement abordé son travail sur une pièce de monnaie numérique. Les autres entreprises ont refusé de commenter leurs projets. La plupart d'entre eux semblent travailler sur des pièces numériques pouvant exister sur un réseau d'ordinateurs décentralisé, indépendant dans une certaine mesure des sociétés qui les ont créées.
À l'instar de Bitcoin, les nouvelles crypto-monnaies faciliteraient le transfert d'argent entre pays, en particulier dans les pays en développement, où il est difficile pour les citoyens ordinaires d'ouvrir des comptes bancaires et d'acheter des objets en ligne. Les conceptions actuelles qui sont discutées suppriment généralement le processus d’exploitation minière très gourmand en énergie sur lequel Bitcoin s'appuie.
Mais les entreprises de messagerie vont probablement faire face à de nombreux obstacles réglementaires et technologiques qui ont empêché le Bitcoin de se généraliser. L'absence d'autorité centrale sur les crypto-monnaies - un gouvernement ou une banque - les a rendues utiles pour les criminels et les fraudeurs, et la conception des réseaux informatiques qui les gèrent rend difficile la gestion d'un nombre important de transactions.
«Ils vont tous se heurter à ces mêmes types de limites technologiques», a déclaré Richard Ma, directeur général de Quantstamp, une société qui effectue des audits de sécurité pour les nouvelles crypto-monnaies.
Les sociétés consacrent des ressources importantes à leurs projets, alors même que les prix des crypto-monnaies ont chuté au cours de la dernière année.
Facebook compte plus de 50 ingénieurs travaillant sur son projet, ont déclaré trois personnes familiarisées avec cet effort. The Block, un site Web de l’industrie, suit de près le flux constant de nouvelles offres d’emploi pour le projet Facebook.
L’effort sur Facebook, dirigé par un ancien président de PayPal, David Marcus, a débuté l’année dernière après que Telegram ait réuni 1,7 milliard de dollars pour financer son projet de crypto-monnaie.
Facebook a été timide sur ce qu'il construit. L'équipe se trouve dans un bureau avec un accès séparé par carte-clé, empêchant ainsi les autres employés de Facebook d'entrer, d'après deux employés de Facebook.
