Le marché boursier au Canada - Focus sur la Bourse canadienne

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Depuis sa création, le marché boursier canadien a subi de grandes transformations et s’est rapidement imposé comme l’un des plus importants et des plus innovants marché d’actions au monde.


Le marché boursier de Toronto



La Bourse de Toronto fut officieusement fondée en 1852 par douze hommes d’affaires canadiens. Néanmoins, c’est le 25 octobre 1861 que son existence devint officielle, suite à l’adoption d’une résolution par le temple maçonnique de Toronto. À cette époque, il n’existe que dix-huit actions échangeables et les transactions se déroulent lors de séances d’une demi-heure.
En 1871, quatorze sociétés se mettent à échanger des actions. Pour avoir droit à ce privilège, chaque entreprise devait s’acquitter de la somme de deux-cent-cinquante dollars. En 1901, le prix du « siège » était déjà passé à douze mille dollars et le nombre de transactions s’élevaient à près d’un million par jour. Toutefois, à l’instar de la bourse de New-York, l’ascension du marché boursier de Toronto fut ralenti par la première guerre mondiale. Malgré ce coup d’arrêt, la Bourse de Toronto continua à prendre de l’ampleur et ne fut quasiment pas impactée par le krach boursier de 1929.
De surcroît, le marché boursier de Toronto s’adapta très bien à la révolution technologique du XXe siècle, devenant en 1977, la première bourse mondiale à pratiquer la négociation assistée par ordinateur. C’est également durant l’année 1977 qu’apparaît l’indice TSE 300, aujourd’hui suppléé par le TSX Composite.


La fusion des marchés boursiers



De 1999 à 2001, plusieurs fusions s’opèrent au sein des bourses canadiennes. Le marché boursier de Toronto évolue et devient le Groupe TMX, en incluant les bourses de Winnipeg, Calgary et Vancouver. En outre, l’expansion du Groupe TMX ne s’arrête pas là, car entre 2007 et 2008, il est rejoint par la Bourse de Montréal. Avec près de quatre mille entreprises par actions cotées dans le Groupe TMX, la Bourse de Toronto est la deuxième plus importante au monde et elle attire un nombre croissant de traders en provenance de la planète entière.


Au cœur du trading canadien : rappel pour se rendre au Canada



Depuis le 15 mars 2016, les ressortissants français n’ont plus besoin d’un visa classique pour se rendre sur le sol canadien, une simple AVE (autorisation de voyage électronique) est nécessaire. Ce document constitue le nouveau visa touristique pour voyager 90 jours consécutif au Canada.
La demande d’AVE se fait exclusivement en ligne et une fois validée, celle-ci est valable pour une durée de cinq ans.
De plus, le procédé d’obtention de l’autorisation de voyage électronique est beaucoup plus simple que ne l’était celui du visa et la majorité des demandes sont acceptées en quelques minutes.
Néanmoins, le délai de traitement de certaines requêtes peut être plus long que d’autres, c’est pourquoi il est recommandé d’attendre que l’AVE soit validée avant de réserver un vol.
Le processus d’acquisition d’une autorisation de voyage électronique se décompose en plusieurs étapes :
  • remplir le formulaire AVE Canada en ligne,
  • s’acquitter des frais après avoir rempli le formulaire,
  • attendre la réception du courrier électronique de confirmation.



Le programme EIC


Pour les jeunes traders souhaitant découvrir le marché boursier canadien, il est possible de s’inscrire au programme EIC (expérience internationale Canada). Accessible jusqu’à l’âge de trente-cinq ans, ce permis donne la possibilité aux jeunes Français de venir travailler au Canada pour une durée maximale de deux ans. Il est toutefois nécessaire de remplir certaines conditions pour pouvoir postuler à ce dispositif :
  • être pourvu d’un passeport valide durant toute la durée du séjour,
  • souscrire à une assurance maladie couvrant l’intégralité de la durée du séjour,
  • détenir au moins deux mille cinq cent dollars canadiens,
  • souscrire à une assurance maladie couvrant l’intégralité de la durée du séjour,
  • posséder, avant le départ, un billet aller-retour ou assez d’argent pour en acheter un au moment du départ,
  • avoir un contrat ou une offre d’emploi signée, en lien avec son activité professionnelle
Il est à noter que cette réglementation est aussi valables pour le Québec.


Le marché boursier de Montréal


Les premières opérations financières sur actions à Montréal s’effectuent en 1832 à l’Exchange Coffee House. Néanmoins, il faut attendre le 23 janvier 1874 pour que la Bourse de commerce de Montréal (Montreal Stock Exchange) soit officiellement intégrée. Première institution de ce type au Canada, sa création résulte de la demande des courtiers en valeurs mobilières, dont les activités ne cessent de croître.
Au cours de sa première année d’existence, seul une soixantaine de titres sont inscrits sur le marché boursier de Montréal. Malgré leur nombre restreint, ces actions démontrent l’expansion des sociétés canadiennes.
Cependant, la déflation qui sévit entre 1873 et 1879 empêche la Bourse de Montréal de connaître une croissance optimale. Il faut patienter jusqu’au début du XIXe siècle pour que le marché boursier de Montréal devienne une place d’affaires active. En effet, de nombreuse fusions entre des banques et des maisons de courtage favorisent la croissance de la Bourse de Montréal. En outre, la fermeture du marché boursier britannique, conséquence inéluctable de la première guerre mondiale, permet à la Bourse de Montréal et au marché américain de s’accaparer un grand nombre d’émissions étatiques, en particulier les emprunts liés à la guerre.
Entre 1920 et 1930, les transactions boursières effectuées à Montréal ne cessent d’augmenter et en 1929, il existe près de deux-cent-cinquante entreprises montréalaises, soit cinq fois plus qu’en 1914.
Toutefois, la Grande Dépression des années trente entraîne l’effondrement de la Bourse de Montréal.


Des années cinquante aux années deux mille


Au début des années cinquante, l’économie canadienne migre vers l’ouest du pays et la bourse montréalaise pâtit de la forte concurrence de Toronto, dont le marché boursier supplante petit à petit celui du Québec. Pour faire face à ce désagrément majeur, la Bourse de Montréal se transforme et s’adapte aux nouvelles technologies. Ces changements sont illustrés par l’édification, en 1965, de la Tour de la Bourse, au sein de la Place-Victoria.
D’autre part, un grand nombre de maisons de courtage francophones voient le jour et parviennent rapidement à leur plénitude financière, faisant du marché boursier montréalais un acteur prépondérant dans le développement économique québécois.
Durant l’année 1999, la Bourse de Montréal se voit dans l’obligation de céder le marché des actions à Toronto. En contrepartie, elle gagne le marché des contrats à terme et des options qu’elle était parvenue à déployer, ce qui lui permet d’intensifier les innovations économiques et informatiques.
En 2008, la bourse montréalaise intègre le Groupe TMX, rejoignant ainsi le marché boursier torontois.

Il apparaît que les opportunités de courtage offertes par le Groupe TMX sont quasiment innombrables. Ainsi, se rendre au Canada pour découvrir le fonctionnement de la Bourse est une expérience absolument formidable.



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